Dans cet article, Marie-Josée Arel, autrice à succès d’ouvrages en spiritualité, nous partage la puissance régénératrice au cœur reconnue par la spiritualité, mais aussi par la science!
Si vous avez une vie spirituelle active et que cette dimension de votre être est importante pour vous, vous avez déjà sans doute expérimenté la puissance de la Flamme Sacrée de votre Cœur. Oui, c’est ainsi que nous aimons nommer cette essence divine, cette lumière qui nous habite tous.
Le cœur à travers les traditions spirituelles
Que vous soyez d’influence chrétienne, bouddhiste, musulmane, autochtone ou autre, que se passe-t-il lorsque vous fermez les yeux pour vous intérioriser? Sentez-vous ce mouvement subtil de votre cœur qui vous appelle et qui vous attire en son centre?
Peut-être avez-vous de la difficulté à faire taire votre mental et c’est une chose normale. Ce mental qui nous conduit, qui nous garde occupé et préoccupé a besoin d’apprendre à se calmer.
Physiquement parlant, il est possible de faire le passage de la tête au cœur grâce à des techniques précises. Quiconque s’y adonne expérimente une sensation physique d’être dans l’espace du cœur qui peut se traduire par ressentir les battements de celui-ci, sentir une chaleur ou une vibration dans cette zone ou expérimenter un grand apaisement. Notre cœur a sa façon unique de communiquer avec nous!
Dans toutes les grandes traditions spirituelles religieuses et ancestrales, le cœur a une place de choix. Pour les chrétiens, il suffit de penser au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. Pour les bouddhistes, le Sutra du Cœur constitue un de leurs textes piliers. Pour d’autres traditions, la voie du cœur prend la forme de l’intuition.
Ce qui est commun aux sages et aux mystiques, c’est la relation qu’ils entretiennent avec leur cœur et ce qu’il contient, c’est-à-dire, l’Amour dans son sens le plus universel. Certes ils ont été transformés par cet Amour à force de le côtoyer consciemment. Plusieurs parlent de ce Feu d’Amour qui les consume pour imager cette force active et profondément relationnelle.
La zénitude, le visage lumineux, l’auréole brillante, l’air de jeunesse éternelle que l’on attribue aux grands maîtres et aux saint(e)s est issu d’une totale dévotion de leur part mais également d’une pratique physique que la science commence tout juste à mettre en lumière.
Le cœur étudié par la science
Depuis plus de trente ans, le HeartMath Institute aux États-Unis étudie le cœur en tant qu’organe énergétique. Grâce à leur travail, on sait maintenant que le cœur est un cerveau en soi avec 40K connexions neuronales et qu’il possède sa propre intelligence. Il envoie plus d’informations au cerveau que l’inverse. De plus, le cœur a un champ électro-magnétique qui peut être mesuré jusqu’à 3 mètres au-delà du corps humain et ce champ change en fonction des émotions.
Avant de s’emporter dans la mystique de la chose, continuons avec des faits.
La science explique maintenant que la cohérence cœur-cerveau est l’une des plus puissantes technologies internes que nous possédons. On parle ici de bienfaits immenses comme:
● Diminution de l’hypertension artérielle
● Diminution du risque cardiovasculaire
● Régulation du taux de sucre
● Réduction du périmètre abdominal
● Meilleure récupération
● Amélioration de la concentration et de la mémorisation
● Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité
● Meilleure tolérance à la douleur
● Amélioration de la maladie asthmatique
● Amélioration des maladies inflammatoire
● Baisse du cortisol, la principale hormone de défense secrétée pendant un stress.
● Augmentation de la DHEA, hormone de jouvence qui ralentit le vieillissement.
● Augmentation des IgA salivaires qui participent à la défense immunitaire.
● Etc. (Il y a beaucoup d’informations sur le Web à ce sujet.)
La cohérence cardiaque, un outil puissant!
Et devinez? Nous, les êtres humains, avons cette capacité de réguler le cerveau et le cœur par une simple pratique de respiration appelée “la cohérence cardiaque”.
Cette technique consiste à inspirer en 5 secondes et à expirer en 5 secondes pendant 5 minutes, afin de créer une synchronisation cœur-cerveau. S’il semble évident que le cœur se met à battre plus rapidement quand on vit du stress de la peur ou de l’excitation, l’inverse est aussi vrai: quand on prend le temps de respirer lentement, le cœur cesse de battre la chamade et nos pensées se calment.
Il existe des applications comme RespiRelax pour nous faciliter l’exercice. C’est d’une grande simplicité et accessibilité.
Cinq minutes de cohérence cardiaque par jour peuvent nous régénérer complètement à court, moyen et long terme. Une vraie fontaine de Jouvence! Trop beau pour être vrai… Pourtant, on parle ici de faits prouvés scientifiquement.
Certains corps de police et de “marines” aux États-Unis disposent d’un équipement afin de pouvoir pratiquer la cohérence cardiaque suite à des interventions où ils ont assisté à des scènes traumatisantes. Cela fait en sorte que les hormones du stress sont actives beaucoup moins longtemps dans leur corps, leur permettant de retrouver un état d’homéostasie rapidement.
Si la cohérence cardiaque peut diminuer les impacts physiques et émotionnels d’un traumatisme, on peut imaginer comment elle permet d’évacuer facilement nos petits stress quotidiens et d’en éviter l’accumulation.
La sagesse et l’intelligence du cœur
Mais revenons à nos sages, à nos mystiques, à nos saint(e)s et à nos grands maîtres… Leur vie de méditation ou d’oraison les conduit à cette cohérence cœur-cerveau. En respirant paisiblement, en amenant l’attention sur l’espace de l’Amour en eux (le cœur), cette régulation cœur-cerveau se fait naturellement.
Cette cohérence est à la fois un puissant ancrage qui guide le mouvement de l’intériorité. Pas étonnant que dans cette zone où le temps s’arrête, où le cœur et le cerveau travaillent de concert, émerge une intuition importante, une guidance pour le futur ou une idée de génie pour solutionner un problème. Là où la réflexion mentale tourne en rond sans réponse, la voix du cœur se lève pour offrir sa sagesse.
Bien entendu, on ne peut pas tous entrer au cloître ou aller vivre dans un ashram pour méditer plusieurs heures par jour. Mais pouvons-nous, quotidiennement, faire cinq minutes de cohérence cardiaque? Juste laisser être cette relation cœur-cerveau et observer ce que ça nous fait vivre?
Il est fort probable que cette pratique vous amène à conscientiser la connexion à votre cœur. Que doucement, cette puissante technologie interne émancipe certaines épines, certains blocages à votre insu. Plus vous êtes présent à votre cœur, plus vous syntonisez à sa puissance: il vous enseigne, il vous conseille, il vous fait voir les choses autrement, avec les yeux de cœur.
Et de fil en aiguille, cette régulation quotidienne touche tous les systèmes de votre corps, permettant une régénération continuelle. Imaginez la joie qu’éprouvent vos cellules, vos organes, vos muscles que de baigner dans une vibration harmonieuse quelques minutes par jour, évacuant ainsi le stress et les tensions. C’est une véritable célébration pour tout votre être qui se réjouit d’ÊTRE, simplement.
Enfin, comme on sait que le champ électro-magnétique du cœur est influencé par nos émotions, imaginez l’impact que nous pouvons avoir en cultivant cette cohérence cœur-cerveau?
Ce calme, cet apaisement, cette douceur qui se répand autour de nous, à notre insu, grâce à la puissance du Cœur, touche notre environnement et se répand au gré du vent.
Ainsi, par une simple respiration dans la conscience de l’énergie du Cœur, non seulement on se garde jeune, mais nous parfumons le monde d’Amour, à l’image des mystiques, des sages et saint(e)s!
Par Marie-Josée Arel,
Âme Sagesse
N.B : Marie-Josée Arel accompagnera avec Nancy Marcoux un voyage de ressourcement en Tunisie «Sérénité au cœur de l’Être» en automne 2024 !
Une réponse
Merci beaucoup pour cet article à caractère spirituel et scientifique très intéressant;
Je pratique la cohérence cardiaque depuis quelques années et elle m’est très bénéfique a un meilleur bien être tout en étant peu exigeante dans le temps;
Marie-Josée , gratitude et bienveillance
Pierre Piché