L’épreuve de la pandémie nous ouvre-t-elle une nouvelle voie plus spirituelle?

Est-ce que la Vie est un fil où tout est écrit à l’encre de la nature ou du destin? Ou est-ce que la Vie fluctue et n’obéit à aucune loi prédestinée et se modèle en fonction des évènements, des péripéties, donnant une multitude infinie de voies? Est-ce un mélange de ces deux hypothèses ? Ces questions existentielles n’ont aucune réponse à portée de l’Homme, ce qui donne un caractère sacré et divin à ce qui se produit, au futur au présent, et au passé.

Détresses et malheurs, joies et bonheurs toutes ces pièces composent des moments plus ou moins éphémères, ces pièces de puzzle forment des pensées telles que le pessimisme ou l’optimisme dans notre rapport à ce qui va se produire, en prenant compte de ce qui s’est produit et ce qui se produit à l’instant. Mais aussi et surtout : l’Espoir, car le caractère divin du temps et de la Vie nous donne ce merveilleux cadeau qu’est l’espoir.

Dans notre Histoire, nous avons cumulé les découvertes, les inventions, les évolutions, les voyages, qui ont bouleversé notre mode de pensée et de vie, et ouvert de nouvelles voies et des utopies par rapport aux prouesses dont l’Homme est capable. Mais également, dans cette Histoire, nous avons empilé les catastrophes, les guerres et les malversations en tous genres qui, elles aussi, en dépit de tout le mal qu’elles ont pu avoir, ont toutes eut leur leçon à tirer, comme une correction à faire sur une copie rendue afin qu’elle soit rétablie et «meilleure».  La crise du Covid-19 que nous subissons actuellement nous incite à cette réflexion et à cette méditation pour justement percevoir un mode de vie différent, ouvrant une nouvelle voie aux systèmes de valeurs que véhicule notre société actuelle : l’organisation sociale, l’éducation, l’éthique, l’environnement, l’économie, entre autres…

Nonobstant, la pandémie de COVID-19 n’a pas que le «rôle» de repenser le mode de société, mais aussi et surtout notre construction spirituelle propre, notre Moi, et notre rapport avec l’autre, c’est-à-dire: notre responsabilité.

Oui car ces catastrophes révèlent notre fragilité, notre vulnérabilité et parfois, nos points noirs. Et il est de notre ressort de faire appel à notre conscience, à la sagesse, et s’élever spirituellement pour promouvoir une éthique qui reflète nos valeurs humaines les plus pures ; solidaires, consciencieuses et empathiques; pour s’accorder avec la Nature, le Sacré, le Divin, et du temps qui nous est impartis, c’est à dire le moment présent. Et l’espoir dont nous lui accordons, est l’aspect, qui est, en effet, la seule chose dans l’espace-temps dont nous pouvons avoir réellement le contrôle, et qui peut conduire à un réel impact, sous la forme d’un effet papillon, par un bouleversement de la tendance à soigner pour avancer ensemble vers notre paradigme sociétale et humanitaire. Mais attention, la volonté de l’Homme à devenir un «Surhomme» et donc à vouloir tenir en sa main non seulement sa propre destinée, mais en plus de celle-ci, la destinée de son foyer, de la nature est une quête de puissance, de pouvoir qui se nargue d’un égo dévastateur pour lui-même et son environnement.

Néanmoins Nous pouvons remarquer que la tendance de «nouvelle pensée de consommation» qui s’ouvre tend plus vers la spiritualité, la nature, la liberté, le partage, vers une autre forme de voyage, du tourisme bien entendu, qui développe une conscience plus vertueuse, plus respectable, plus indépendante et autonome, nous pouvons parler aussi de voler dans le sens du vent de mère Nature, la cajoler et la soigner pour nous soigner nous-même. Nous arrivons à une étape de compréhension très importante dans notre durabilité. Ces mouvements qui prennent de plus en plus d’influences tant au niveau de la population que dans les sciences politiques dans la quasi-totalité du globe et chez les intellectuels, les scientifiques et les politiques se propagent comme une évidence unitaire et déterminante pour l’ensemble des modèles sociétaires perçus par ces «influenceurs» (les politiques, les scientifiques, les artistes, les personnalités), et peut-être pour la première fois de l’ère moderne et industrielle cumulées, cette voie qui se tend à nos pieds, unirait sous un seul étendard notre société qui est l’humanité.

Pourtant, cette spiritualité que l’on pourrait nommer d’humaniste (et politique puisqu’elle s’inscrit désormais dans une réelle ambition de modèle de société utopique) n’est pas un néologisme, en effet, Ghandi, emblème de la spiritualité était aussi un avant-garde politique très actif au sein du parti du congrès national indien, dans une volonté de transformé les valeurs profondes de la société, et nous pouvons voir en lui, une suppression total de l’égo de l’homme primaire pour guider une conscience, une âme vers un respect mutuel.

Pour beaucoup, les valeurs morales que forment La Spiritualité (avec un grand «S») est la forme ultime de la politique, l’Idéal pour guider une société dans la conscience, la virtuosité et la durabilité. Et, comme mentionné précédemment, cette uniformité de l’étendard qui, non seulement, percerait les frontières délétères et poussiéreuses de la racialité et des différences, mais arriverait également à unir les différentes classes sociales.

Lorsque nous parlons de spiritualité, nous parlons de nature humaine, son étymologie «spiritualitas» et «spiritus» signifie «esprit et souffle», c’est la respiration de notre âme, chaque respiration a sa méditation, son temple. La spiritualité est la foi religieuse, oui, mais elle peut être tout autre. C’est une conscience, un éveil, que chacun créé en son corps, sa cathédrale, c’est en somme l’illustration d’une liberté la plus pure.

Parlons maintenant de cette nouvelle voie, cette «après-pandémie» parlons du futur proche, dans notre présent, avec toujours un petit œil sur notre Histoire, qui nous rappelle au final, que cette nouvelle voie n’est pas si nouvelle, mais une sorte de continuité à d’autres leçons inculquées par le passé. En effet, rappelons-nous la dernière expérience humaine au lendemain d’une catastrophe qui obligeait à une refonte de nos modes de pensées, de vie et nécessitait une nouvelle direction à prendre: La Seconde Guerre Mondiale, qui a donné naissance aux premiers mouvements humanistes d’influences. Citoyens du Monde par exemple. Également des ambitions politiques globales comme la déclaration des droits humains de l’ONU, dont les idées trouvent leur origine dans le discours du 06 janvier 1941 du président américain Franklin Roosevelt sur les quatre libertés : la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de vivre à l’abri du besoin, la liberté de vivre à l’abri de la peur.

Les bases d’un paradigme unitaire et d’une liberté spirituelle étaient alors énoncées. Mais la guerre froide survenait trop subitement pour prétendre ces conceptions qui sont alors eut l’allure d’un mirage étincelant. Cette guerre froide fût l’antipode de ces idées, une course à la consommation, une course économique, une volonté de puissance et de domination «douce» sur les richesses et sur les peuples.

Cette nouvelle voie qui s’ouvre donc aujourd’hui, à l’aube de cette pandémie, doit-elle reprendre là où les bases de la déclaration universelle des droits de l’homme s’est arrêtée? ou doit-elle encore refonder jusqu’à ces bases?

Cette après-pandémie nous imposera-t-elle une forme de pensée ferme ? Ou se construira-t-elle de manière judicieuse, consciencieuse et fraternelle? Sera-t-elle conçue en harmonie avec nos aspirations spirituelles et socio-économiques ou bien continuera, sous de nouvelles formes, mais essentiellement comme auparavant, sur la course effrénée pour assouvir les instincts du profit matérialiste au détriment du bien-être harmonieux du genre humain ? Quoi qu’elle soit, le futur qui est déjà à notre porte nous prédit qu’il se muera inéluctablement et de manière sine qua none avec les nouvelles technologies et les nouveaux médias. Ce qui élargie la question quant au sort de nos libertés individuelles et collectives. Ces libertés même, évoquées dans la déclaration universelles des droits de l’Homme, qui sont présumées inaliénables. Le sont-elles vraiment de notre temps ? Doit-ont adapter et faire évoluer nos propres conceptions de la liberté à l’instar que nous faisons évoluer nos capacités au nom de l’évolution ?

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