Souviens-toi d’aimer

femme de dos devant mer coucher de soleil mauve forme coeur avec ses mains

Afin de souligner la vertu du mois de février: l’amour, Catherine Agostini vous partage quelques clés inspirées des grands sages de ce monde. Elle y aborde l’importance de cultiver l’amour de son prochain… en commençant par soi!

L’importance d’aimer son prochain

 Cette injonction de l’abbé Pierre sonne comme le commandement du Christ : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Matthieu 22-39)

 

Faisons ensemble quelques pas avec l’abbé Pierre, celui qui quarante années durant chemina au nom d’un idéal simple et exigeant «Sers en premier le plus souffrant». Il est l’une des grandes figures caritatives de notre temps, habité d’une tendresse et d’une bonté plus qu’humaines, il a donné au siècle écoulé tant d’amour.

De l’amour de soi à l’amour des autres

Déjà les premiers philosophes le disaient, Pythagore avait pour devise «Plus que tout, respecte-toi toi-même» et plus tard c’est Aristote qui nous dira «l’homme vertueux a le devoir de s’aimer lui-même».

 

La source de l’amour, ce qui lui donne son énergie, est dans l’amour de soi, voilà ce qui à mon sens est essentiel à comprendre, l’amour de soi est le fondement de l’amour.
On ne partage que ce que l’on a et puis s’aimer peut nous porter à ce degré de confiance où l’on ne craint plus la vie et où donner est source de joie.

 

Il y a souvent une confusion entre s’aimer soi et être égoïste. L’égoïsme est cette attitude qui consiste à ne se préoccuper que de son intérêt ou de son plaisir propre au détriment ou au mépris de celui d’autrui. Alors voyons comment faire la paix avec ce malentendu afin de nous abandonner dans cet amour de soi indispensable.

Pourquoi l’amour de soi est-il sain?

Nous avons souvent été conditionné et avons facilement adopté des croyances erronées nous décrivant comme indigne, et sommes toute peu aimable tel que nous sommes. Il y a beaucoup de « tu devrais » impossibles à satisfaire qui pèsent sur nos têtes.

 

Christiane Singer, écrivain, essayiste et romancière française nous partageait: «Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres car nous cherchons sans cesse une compensation dans la relation», le «je t’aime» se mutant alors en «aime moi». Un je t’aime bâtissant une relation aux autres à base d’appropriation et de possessivité. Le besoin et l’exigence menaçante d’être aimé.

 

Lorsque l’on ne s’aime pas, on pense que l’on n’a rien à donner de valable et d’intéressant, et lorsque l’on donne, on a alors le sentiment d’être dépossédé, par une sorte d’équation inconsciente d’avoir «un moins» en soi.

 

S’aimer soi-même renforce l’envie d’aimer
Ne pas s’aimer renforce l’envie d’être aimé
L’un libère
L’autre emprisonne.

 

«Aimez-vous l’un l’autre,
mais ne faites pas de l’amour une entrave…
Donnez vos cœurs,
mais non pas à la garde l’un de l’autre.

Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus.
Car les piliers du temple s’érigent à distance…» – Khalil Gibran

Comprendre notre responsabilité de nous aimer

Si la vie, la chance, le destin ne nous ont pas offert l’amour de soi, la bonne nouvelle c’est que nous pouvons le nourrir. Nous en avons la responsabilité vis-à-vis de nous-même et nous en avons la capacité.

 

Cet indispensable amour est comme un arbre qui ne peut s’épanouir et grandir qu’en ayant les nombreuses racines qui vont lui permettre de puiser l’énergie indispensable à sa croissance. Plus elles sont présentes, vivantes et fortes, plus l’arbre peut puiser son énergie pour s’embellir. Nous sommes donc responsables de cet arbre et plus nous en prenons soin plus l’amour de soi peut se développer en nous et se répandre.

 

Les racines de cet amour de soi sont l’estime de soi, la confiance en soi, l’affirmation de soi et le sentiment de notre valeur ainsi que d’apprendre à se traiter avec tendresse.

 

Il sera donc nécessaire de ne plus attendre d’être parfait pour s’aimer et d’emprunter un chemin d’acceptation de soi afin de cesser de chercher à l’extérieur tout ce qui donne l’illusion de combler nos vides intérieurs.

 

«Vivre c’est apprendre à aimer» nous soufflait encore l’abbé Pierre.

 

Par Catherine Kenkyo Agostini Salembier

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