Dans cet article, Sylvie Caouette, accompagnatrice chez Spiritours, nous partage le témoignage de sa toute première expérience transformatrice sur le Chemin de Compostelle, qui a changé sa vie.
Suite à une série de malheureux événements il y a plusieurs années, j’avais décidé de me lancer sur les chemins de Compostelle. Je partais pour une longue marche de deux mois et demi, j’en avais vraiment besoin. Je commençais en France sur le chemin du Puy-en-Velay puis le fameux chemin Français en passant par Finisterre et mon pèlerinage se terminant à Muxia fin octobre.
Le premier matin, après la messe du pèlerin à la Cathédrale du Puy, le curé ouvrait les grandes portes en disant «votre chemin commence ici ». Imaginez les frissons et la fébrilité du moment. Ici commença ma transformation qui marqua le reste de ma vie.
Le Chemin de Compostelle pour apprendre à pardonner
Les premiers jours je me disais que je devais commencer à faire mes pardons…j’en avais tellement! Du moins, c’est ce que je pensais.
J’en suis venue à la réalisation que peu importe ce que l’on m’a fait, qui j’avais à pardonner, dont moi-même, qu’est-ce que j’avais à pardonner, si tout ça m’avait amené ici sur les chemins de Compostelle, ce ne sont pas des pardons que je devais faire mais des remerciements!
Quel moment de libération et de béatitude. C’est avec le cœur plein de gratitude que j’ai parcouru les 1,600km.
Une nouvelle vie après le Chemin de Compostelle
J’ai fait de belles rencontres devenues des amitiés jusqu’à ce jour. J’ai vécu des blessures qui m’ont rendue plus forte. J’ai rigolé, j’ai pleuré, j’ai chanté, j’ai dansé… en fait mon pèlerinage a été une vie en condensée.
Arrivée à Muxia, je peux dire que je suis tombée amoureuse de la personne que j’étais devenue et de ma nouvelle vie.
Depuis, je partage cet amour du pèlerinage et de la marche longue durée et je «trip» ma vie!
Par Sylvie Caouette
Découvrez nos prochains voyages sur le Chemin de Compostelle!